Elections et gouvernance en Afrique : Dakar reçoit les jeunes leaders

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Mandela Institute for Developement Studies (MINDS) basé à Johannesburg en Afrique du Sud a choisi Dakar pour accueillir l’atelier régional de formation en éducation civique sur les élections et la gouvernance en Afrique les 19 et 20 avril 2016.

Le programme MINDS vise à renforcer la conscience, la connaissance et les compétences relatives aux processus électoraux et de gouvernance, le leadership et communication efficace en vue d’influencer et mobiliser la jeunesse pour participer activement dans les processus et autres initiatives communautaires et nationales de développement.

28 jeunes issus de différentes nationalités ont pris part à cet atelier, riche en échange et de partage d’expérience. Les participants sélectionnés à base de leur engagement citoyen ont des profils variés : des blogueurs, des activistes, des webactivistes, des leaders d’associations, des journalistes…

Dans son mot d’ouverture, le directeur de MINDS, Dr NKOSANA MOYO a fait comprendre aux jeunes leaders africains l’énergie dont ils disposent en eux afin de faire changer les choses dans leurs milieux de vie.

L’Afrique est un continent jeune. La jeunesse est donc pour ainsi dire une force pour cette Afrique qui peine à se relever face aux défis de démocratie, de la bonne gouvernance, des élections libres, justes et transparentes. Les élections libres, justes et transparentes sont le fondement de la démocratie.

C’est dernière année, avec l’avènement des TIC, il y a eu des avancées dans les processus électoraux certains pays grâce à la ferme implication des jeunes qui s’érigent en « veilleurs des urnes ».

 

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« Si l’Afrique ne marche pas, c’est à cause de vous les jeunes. Si les jeunes choissisent des mauvaises personnes pour les gouvernés, c’est de leur faute », disait le Dr Moyo. La jeunesse constitue 60% de la population africaine. Alors pourquoi laisser les politiques décider de l’avenir de la majorité ? C’est à la jeunesse, cette couche délaisser qu’il revient de droit de changer la donne.

Et pour changer les choses dans nos Etats, il faut être outillé, c’est-à-dire être informer afin d’être crédible pour être suffit par les autres jeunes. La moindre des choses à commencer à savoir, c’est de connaître à suffisance la constitution de nos Etats.

Au premier jour de cet atelier, nous avions discuté sur la de la démocratie, les élections avec les systèmes électoraux et la bonne gouvernance dans son ensemble. La démocratie telle que conçu dans nos Etats ne devrait pas être exercée lors du vote. Elle doit aller au-delà, c’est-à-dire basée sur une culture de valeurs et attitudes démocratiques. Ces valeurs doivent être quotidiennes.

Les élections, comme nous l’avions soulignés ci-haut, sont le fondement de la démocratie, malgrè qu’elles soient intrinsèques à la démocratie. Elles peuvent pas à elles seules définir si un pays est démocratique ou pas. Certains pays peuvent organiser des élections régulières, mais l’environnement dans lequel les élections ont lieu peuvent ne pas être favorable pour encourager la liberté de choix et l’absence d’indimidation.

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En Afrique, le concept de la démocratie, de la bonne gouvernance il y a un grand fossé dans leur application. C’est pourquoi le leadership des jeunes doit prendre le dessus. Il y a des mouvements de protestations qui naissent partout en Afrique. Les jeunes doivent savoir ce à quoi ils protestent. S’engager de manière la plus non partisane que possible afin de ne pas être récupérer par les politiques (le bâton et la carotte), s’il y en a qui aspirent à des carrières politiques, qu’à cela ne tienne, mais il ne faut surtout pas se voiler la face. L’intervention de Fadel Barro, coordonnateur du mouvement sénégalais Y’en a marre invité à l’occasion pour parler de son leadership nous le plus édifié sur ce à quoi nous voulions nous engager, nous battre et des embûches qu’il faut s’y attendre. Pour lui, les jeunes africains doivent se serrer les coudes, considérer le problème des autres pays comme les leurs. Concernant le Tchad que lui avions posé la question de sa situation, il se dit regretter que la plupart des jeunes leaders tchadiens vivent en Europe.

Deuhb Emmanuel – à Dakar

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