Tchad : Exécution des membres de la secte islamique Boko Haram à N’Djamena
Arrêtés, jugés et condamnés à mort ce vendredi 28 Août 2015 au Palais du 15 janvier de N’Djamena, dix militants de Boko Haram ont été exécutés ce samedi 29 Août 2015. Un signal fort de l’Etat tchadien…
Le 15 juin 2015, un double attentat frappe le cœur de la capitale tchadienne, le commissariat central et l’école de police. Trois semaines plus tard une autre attaque terroriste avait eu lieu au marché central de N’Djamena, le 12 juillet 2015, faisant ainsi de nombreuses victimes. Un climat de peur règne depuis ces tristes moments au Tchad. Après un bon moment de silence, la secte islamique, par le biais de tweeter Boko Haram avait revendiqué les attentats de 15 juin et 12 juillet de N’Djamena.
De nombreuses mesures de sécurité ont été prises, permettant ainsi d’appréhender quelques complices des militants de Boko Haram se trouvant au Tchad.
Poursuivis pour association de malfaiteurs, assassinats, destruction volontaire à l’aide de substances explosives, faux et usage de faux, détention illégale d’armes et de munitions de guerre… les 10 membres de Boko Haram, condamnés à mort ont été fusillés ce samedi 2015.
Il n y a pas si longtemps, le Président tchadien, Idris Deby Itno a annoncé qu’il est possible, selon lui de mettre fin au règne de la nébuleuse secte islamique Boko Haram.
Les associations des défenses des droits de l’homme protestent : « exécuter ceux qui ont commis des actes criminels, le Tchad commet à son tour un crime ».
Dans une apparition presque « musclée » à la télévision nationale ce samedi 29 septembre 2015, le ministre de la sécurité publique, Ahmat Mahamat Bachir a annoncé l’exécution des fous de Dieu, comme l’on a l’habitude de les appeler. Cette exécution est, selon le ministre de la sécurité publique un signal fort que l’Etat tchadien envoie à la Secte islamique Boko Haram.
Cette exécution si rapide fait débat au pays de Toumaï. Certaines personnes prennent la tournure des évènements avec beaucoup de réserve, n’ayant plus confiance au régime de Deby. Cependant, il faut croire que le Tchad est plus que déterminé dans la guerre contre Boko Haram, mais cette guerre si elle n’est pas accompagnée de certaine retenue, elle risque d’écraser sur son passage de paisibles innocents…
Deuhb Emmanuel
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