Une semaine: 26 au 30 janvier 2015

  1. La Centrafrique:

En République Centrafricaine, le ministre de la jeunesse et des sports, Armel Ningatoloum Sayo a été kidnappé le dimanche 25 janvier à Bangui la capitale du pays, a confirmé la porte parole du gouvernement centrafricain à Rfi.

« Mon mari (a été) effectivement enlevé au quartier Galabadja dans le 8è arrondissement (nord de Bangui). C’était ce matin aux environs de 9 heures alors qu’il se trouvait au volant de sa voiture de commandement. Nous étions trois dans le véhicule en train de rentrer de l’église. Les ravisseurs sont arrivés à bord d’un taxi non numéroté, ni immatriculé », a raconté à l’AFP son épouse Nicaise Danielle Sayo.

Le rapt n’a pas été revendiqué, mais, plusieurs sources soupçonnent les miliciens Anti-bakala d’être à la baise de cet enlèvement, deux jours seulement après la libération d’une humanitaire française et un religieux centrafricain, qui avaient été enlevés par ce même groupe.

  1. La Centrafrique :  

La République Centrafricaine, un accord a été signé à Nairobi entre partisans de Michel Djotodia et  ceux de François Bozizé, rapporte la Rfi. Commencées  à la fin du mois de décembre 2014 à l’insu des autorités de la transition de Bangui qui n’y ont pas été associées, ces discussions se sont achevées le mardi 27 janvier. Les représentants de l’ex-Seleka, rebaptisée FPRC (Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique), et ceux d’une partie des Anti-balaka, ont signé un accord de cessation des hostilités. Pour les signaleurs de ce document de 15 pages, la paix  en Centrafrique passerait par un mécanisme de DDR, Désarmement, Démobilisation et Réinsertion des combattants et qui prendrait la forme notamment d’une reconstitution de l’armée centrafricaine avec ces combattants « après un tri minutieux ». Cela passerait aussi par une amnistie générale. L’accord prône  surtout une autre transition que l’actuelle : les personnes, mais aussi le cadre et les institutions. « Une troisième transition s’impose. Depuis le 31  décembre, Catherine Samba-Panza n’a plus sa raison d’être à la tête de la transition », estime l’un des participants. Un accord que rejettent les autorités centrafricaines de transition.                                                                                                                                               

  1. La RDC:

En République Démocratique du Congo, un calme précaire est revenu après l’adoption dimanche 25 janvier par l’Assemblée Nationale congolaise du projet de loi électorale amandé. En effet, c’est l’article 8 dudit projet de loi  a la base des violences meurtrières à Kinshasa et dans d’autres villes du pays comme Goma. Cet article conditionnait la tenue  des élections présidentielle et législatives au résultat du recensement de la population. Ce qui avait soulevé l’opposition qui voyait en cette disposition une manœuvre pour prolonger le mandat du président Joseph Kabila. L’article en question a été modifié de sorte que, les élections ne sont plus conditionnées au résultat du recensement. Un amendement qui a suscité des cris de joie dans la capitale de la RDC, rapport Radiookapi.net.

 

  1. La Guinée Equatoriale:

Amnesty International, l’Asociación Pro Derechos Humanos de España (Association pour les droits humains d’Espagne), EG Justice, l’Open Society Justice Initiative (Projet de justice Société ouverte) et la Plataforma Portuguesa das ONGD (Plateforme portugaise des organisations non gouvernementales pour le développement) exige la libération de citoyens équato-guinéens arrêtés il y a deux semaines, pour avoir protesté contre les dépenses engagées par le gouvernement de leur pays pour accueillir le tournoi de la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN) en cours. Celestino Okenve, un membre du parti d’opposition Popular Union et Antonio Nguema ont été arrêtés le 14 janvier, et Miguel Mbomio a été lui arrêté le 16 janvier, tous accusés d’avoir distribué ou de posséder des littératures appelant à un boycott public pacifique des matchs de la CAN.

Dans un communiqué de presse signé et rendu publique  le 29 janvier à Dakar au Sénégal et publié sur le site Internet d’Amnesty National (www.amnesty.org), ces organisations déclare que « La Guinée équatoriale doit libérer immédiatement et sans condition trois hommes arrêtés », peut-on lire sur amnesty.org.

 

 

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